Cinérama


J’ai le rite qui se dilate

Anthony Hopkins vaut toujours le déplacement. C’est ce que tout le monde croit même Cinerama. Il y avait Hopkins mais il y avait le reste.

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Pour ceux qui n’ont jamais vu l’Exorciste ni même rencontré Dieu, le Rite pourrait constituer un bonne entrée en matière pour ne pas croire à ces conneries celestes. L’inverse est tout aussi vrai. Tout commence par un étudiant en théologie qui n’aime que bouffer du curé. Etonnant ? Un peu, encore plus quand on le voit accepter un stage au Vatican pour découvrir l’Exorcisme. Un concept que l’étudiant définit assez bien: « Un malade qui a besoin d’un bon psy. » Pas faux, mais tous ses interlocuteurs vont faire le maximum pour le persuader qu’il est possible de parler 22 langues étrangères sans les avoir apprises ou qu’on peut parler avec un proche au téléphone après sa mort.  Bref, parler avec un mort. Et Hopkins dans tout ça demanderait Jacques Chancel. Hopkins est mystérieux, Hopkins a plus d’un tour dans son sac, Hopkins est la clé de l’histoire. Et le reste ? Il aurait juste fallu commencer par un scenario un peu crédible, genre autre chose qu’une pub pour Don Camillo.

Attention, il y aura toujours quelqu’un pour vous dire que le Vatican a plein d’enregistrements du diable qu’il garde bien caché. Dommage, on aurait bien aimé y croire. « Mais attend, si c’est pas le diable, comment tu peux parler 22 langues étrangères ? » Ben, on peut pas.


Les petits mouchoirs : A pleurer

C’est d’ores et déjà le grand perdant des Cesars 2011 et pourtant il continue d’attirer du monde en salles. Ce film est-il si mauvais ? Pour le savoir, la rédaction de Cinerama a visionné le chef d’oeuvre potentiel et a fini par comprendre.

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A quoi peuvent bien servir ces petits mouchoirs ? Guillaume Canet l’a répété à longueur de promotion, ils servent à cacher nos secrets. Lui va désormais avoir du mal à cacher le sien, c’est un bien mauvais réalisateur, « Ne le dis à personne » n’excuse pas tout. Il y avait pourtant d’autres secrets mais ils avaient été dévoilés dans la bande annonce :  un mec est à l’hosto entre la vie et la mort et ses potes partent quand même en vacances sans trop de scrupules. Les salauds, ils vont bien le regretter. On savait aussi que Cluzet était dedans, il suffisait de s’y préparer. A part ça on pouvait craindre une dizaine de clichés sur l’amitié, les regrets, le bassin d’Arcachon, il n’y en a eu qu’une vingtaine. On pouvait craindre que le vieux loup de mer donneur de leçons donne des leçons en jouant mal, on a eu droit à un père la morale amoureux de la mer qui ne devrait pas trop recevoir de propositions ces prochaines années. En même temps c’est pas son métier. Par contre c’est bien celui de Louise Monot et d’Anne Marivin autant leur donner que 3 minutes chacune.

Préparez vos mouchoirs

Ceux qui avaient peur que Laurent Laffite soit un Michel Leeb du pauvre, Marion Cotillard une pleureuse névrosée et Gilles Lellouche un beauf au grand coeur en auront pour leur argent: Magimel ne joue pas tout le temps faux. Que le scenario soit prévisible de la première à l’avant dernière seconde et que l’intégralité des dialogues, des gags et des scènes soient ratés, est moins condamnable que les 15 dernières minutes où l’on était censé pleurer. On ne pourra pas dire pourquoi même si vous le savez déjà vu que Dujardin est au générique sans presque jamais apparaître à l’écran. Canet aurait même pu couper un plan sur deux voire tout le film mais il aurait perdu des millions. Et il n’aurait pas pu en faire un autre, pourvu que le système financier s’écroule avant.

P.S. Une partie de la rédaction pense quand même que ce film deviendra culte car il est populaire, un peu comme les Bronzés. On en rira et personne ne dira le contraire.

 


L’homme au bain

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Christophe Honoré a osé !

Par Yoann GILLET-CLEMENCEAU
Journaliste à « 
Cinémas le magazine » sur France 5

En plaçant l’acteur porno Francois Sagat au centre de son nouveau film interdit au moins de 16 ans, « L’homme au bain », Christophe Honoré transporte le spectateur dans un univers pour le moins… confidentiel, et réussit le pari de rendre artistique et désirable des corps qui en d’autres circonstances pourraient nous faire détourner le regard. Sur fond d’histoire d’amour en fin de vie, entre New-york et Genevilliers, « l’homme au bain » révèle la fragilité d’un personnage  taillé comme un dieu grec, dont le « boyfriend » exilé pour une semaine aux Etats-unis, exige qu’il quitte leur appartement avant son retour. Une histoire déstabilisante qui révèle Francois Sagat, posture de brute et âme tendre, jusqu’à nous faire oublier le jeu d’une Chiara Mastroianni  effacée.

Une belle mise à nue d’1h15 dont on sort touché.


Bud Spencer, le mythe est toujours vivant

Devenu star grâce aux westerns et aux comédies tournées avec son compère Terence Hill, voici Bud Spencer dans un document récent tourné pour la télévision italienne.

 En 2007, à 78ans, Bud Spencer semble en bonne forme et l’on se prend à rêver de le voir retourner un dernier film avec Terence Hill, histoire de mettre un point final à leur saga commune et de ne pas rester sur la déception de Petit Papa Baston.

 

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