Cinérama


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Captain America : héro ou zéro

 Captain America : héro ou zéro dans Films des annees 2000 Captain-America-affiche-francaise

 Oui la blague était facile mais à Cinerama nous aimons parfois la facilité. Presque autant que le trash talking, notre deuxième prénom.

 

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L’adaptation du héros patriotique qui arbore fièrement sa bannière étoilée pouvait raisonnablement faire craindre le pire, il semblerait qu’il n’en soit rien et que le film, sans être un chef d’oeuvre, soit tout de même réussi. Joe Johnston n’est peut être pas le réalisateur du siècle, il a tout de même réussi à livrer un film efficace et fidèle au comic book même si un peu de second degré aurait peut être été nécessaire.

Toutefois, réussir le second degré sur un film tel que Captain America était assez casse-gueule, soyons donc reconnaissant au réalisateur de ne pas avoir dénaturé l’oeuvre d’origine et de proposer un film solide et bien torché.

Le risque était que tout cela vire à la glorification de l’Amérique, le fait de recentrer le film sur la seconde guerre mondiale évite heureusement cet écueil.


L’homme au bain

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Christophe Honoré a osé !

Par Yoann GILLET-CLEMENCEAU
Journaliste à « 
Cinémas le magazine » sur France 5

En plaçant l’acteur porno Francois Sagat au centre de son nouveau film interdit au moins de 16 ans, « L’homme au bain », Christophe Honoré transporte le spectateur dans un univers pour le moins… confidentiel, et réussit le pari de rendre artistique et désirable des corps qui en d’autres circonstances pourraient nous faire détourner le regard. Sur fond d’histoire d’amour en fin de vie, entre New-york et Genevilliers, « l’homme au bain » révèle la fragilité d’un personnage  taillé comme un dieu grec, dont le « boyfriend » exilé pour une semaine aux Etats-unis, exige qu’il quitte leur appartement avant son retour. Une histoire déstabilisante qui révèle Francois Sagat, posture de brute et âme tendre, jusqu’à nous faire oublier le jeu d’une Chiara Mastroianni  effacée.

Une belle mise à nue d’1h15 dont on sort touché.


Invictus: La victoire de Mandela, la défaite d’Eastwood

Morgan Freeman et Clint Eastwood à nouveau réunis, on pouvait s’attendre au pire. Heureusement le sujet était un peu plus sérieux que l’agonie d’une boxeuse. Et pourtant.

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Faut-il y aller, faut-il ne pas y aller ? A peine la sortie du dernier opus Clintien annoncée, le débat faisait rage au sein de la rédaction de Cinérama. Echaudée par Créances de sang, trahie par Million Dollar Baby pouvions-nous encore faire confiance au génie de Mystic River, créateur de Gran Torino ? La réponse est non, elle pourrait être définitive. Pour mémoire, Invictus raconte le destin de l’Afrique du sud et de Nelson Mandela à sa sortie de prison. C’est la fin de l’Apartheid, le temps de la réconciliation est venu. Le président va pardonner aux blancs, afin que les blancs trouvent les noirs plutot cools et et réciproquement. Et tout ça grâce au rugby. L’histoire est belle, trop peut-être, suffisamment en tout cas pour qu’Eastwood oublie qu’il tourne un film même si on n’oublie jamais que l’on est au cinema. Des séquences trop courtes et souvent énigmatiques, des second-rôles inexistants et une romance de bons sentiments à chaque instant. Et un realisateur qui ne choisit jamais entre le documentaire et la fiction.

Pienaar en bouteille

Il ne reste qu’un message, diffusé au goutte à goutte sur chaque plan:  Nelson Mandela est un homme fort et courageux. La victoire fait plaisir à tout le monde.
 C’est tout. Au final, le rugby n’aura apporté qu’une parenthèse enchantée, très enchantée pour Eastwood. Trop enchantée. Mais ça n’est même pas dans le film, puisque c’est la réalité.
Les uns tolèrent peut-être un peu plus les autres mais ne fallait-il pas mieux assumer un biopic sur Mandela quitte à se passer de Matt Damon qui ressemble autant au capitaine sud-africain Pienaar que Leonardo di Caprio à Laurent Fignon. Quitte à parler rugby un mot sur l’arbitrage litigieux de la demi-finale et un autre sur les problèmes gastriques des All-Blacks avant la finale n’aurait pas été de trop. Mais ça aurait gâché la fête, la fête du Cinéma. 


Fatalement mauvais

Les critiques étaient pour une fois partagées. Michaël Youn créateur du réveil le plus divertissante de l’histoire de la télé avait-il enfin réussi quelque chose de bon au cinéma ?

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Vous connaissez déjà la réponse puisque vous avez commencé par le titre, mais il y a des nuances. Si par un imprévu quelconque nous avions été obligés de sortir de la salle au bout d’une demi-heure, le chef d’oeuvre n’était pas loin. Dans son genre, bien-sûr. Un comédie réglée au millimètre, des gags aussi réussis que les répliques, des personnages soignés jusqu’aux seconds rôles, la patte américaine est passée par là. Une image léchée, des clips rodés, de la musique sur-mesure et un scenario qui se tient. Que reprocher à l’inventeur du Morning live sinon d’avoir reussi à reproduire sur grand écran son génie loufoque, entrevu sur le petit, accomodé à son sens aigu de la satire. Bref tout fonctionne, on sourit suffisamment, on rigole même parfois. Agréable.

Fatal au bazooka
 
L’entrée en matière est réussie, Fatal est au sommet mais a un sérieux concurrent. C’est écrit dans le synopsis, il doit chuter. Mais le héros entraîne alors le film avec lui. Un pétage de plomb irréel et peu crédible, une ruine trop subite, une descente aux enfers caricaturale. Et la caricature devient soudainement insupportable, Youn en fait des caisses, les autres personnages disparaissent et le plat n’est plus digeste. Le retour aux sources de Fatal en Savoie est une catastrophe, tout est lourd, déjà vu ou trop simpliste. Malgré de bonnes trouvailles quand même, le personnage principal tourne en rond, nous aussi. La morale finale aurait pu emporter la décision, mais le ressort comique que nous ne dévoilerons pas ici, finit d’achever un canevas pourtant acceptable. C’est la Beuze 2, il y avait pourtant écrit Fatal sur le ticket.  


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