Après John Rambo : Jambo No
Nos articles concernant John Rambo nous ont attiré les foudres des fans les plus obtus de Sylvester Stallone qui visiblement ne savent pas lire et ne se sont pas souvenus que nous avions souligné les qualités bien réelles de Rocky Balboa.
Néanmoins, rassurez-vous amis Stalloniens car après John Rambo (le quatrième volet de la saga) viendra logiquement un Rambo 5 car quand on aime on ne compte pas. Rappelons juste que Stallone était assez rétissant à l’idée de reprendre le personnage pour un quatrième épisode mais devant l’attente des boeufs, pardon des fans, Sly se retrouve coincé et forcé de remettre le couvert, les producteurs ayant semble t’il compris que seules les vieilles recettes marchent encore.
En attendant la sortie du 4 et le tournage probable du 5, Cinerama vous offre en exclusivité les images du cousin de John Rambo : Jambo No.
Production française oblige, les effets spéciaux sont dignes de Navarro mais nous pensons néanmoins que Jambo No est promis à un bel avenir et vous :
Plutot John Rambo ou Jambo No ?
- Jambo No, vive les produits français ! (50%, 4 Votes)
- John Rambo, l'original (38%, 3 Votes)
- Aucun des deux, mon héros c'est Chuck Norris ! (12%, 1 Votes)
Nombre de votants: 8

L’équipe de Cinérama
L’auberge rouge : daube de saison
Noël, c’est un peu toujours pareil, les chocolats, les repas, les cadeaux et quelques films bien de saison, bien gras, pour recouvrir le tout !
L’auberge rouge ne déroge pas à la règle. Gérard Krawczyk, après Taxi, est assez rodé en matière de comédies qui tâchent et de comique troupier.
http://www.dailymotion.com/video/3buipoTUPH55PnlGa
Pas de surprises donc, Clavier, Balasko et Jugnot s’en donnent à coeur joie. Le succès sera certainement au rendez-vous mais après un Bronzés 3 passablement poussif et raté fallait-il remettre le couvert dans cette auberge pour un projet faisandé ?
Clavier fait encore du Clavier, ça n’étonnera personne, Balasko semble peu concernée et Jugnot commence à suivre Clavier dans son approche du métier, à savoir, jouer tous ses rôles de la même façon !
A réserver aux amateurs donc. Pour les autres le passage télé suffira.
Burt
Adios Sabata
Western italien tourné en 1971 par Franck Kramer, alias Gianfranco Parolini. Adios Sabata n’a en fait strictement rien à voir avec la série des Sabata hormis son titre !
Yul Brynner, dont c’était la première et dernière incursion dans le western européen, s’en tire bien. La réalisation est assez ample même si Parolini fut au final un artisan discret et assez moyen. Le budget était conséquent et cela se sent.
On est en 1971 dans une certaine démesure propre au western européen avec fusil à porte cigare, chaussures lançant des boules de métal et maquette de bateau mortelle ! Yul Brynner est un cowboy à la tenue légèrement disco du plus bel effet. Dommage toutefois que les personnages ne soient guère développés.
L’ensemble est plaisant, certes pas inoubliable, mais distrayant et c’est bien là l’essentiel.
Burt
Dur, dur !
Plus dure sera la chute
Au panthéon des has-been, Jan-Michael Vincent et David Hasselhoff figurent sûrement en bonne place. Tous deux vedettes de séries à succès dans les années 80 (respectivement Supercopter et K2000), les deux stars n’ont pas su transformer l’essai au cinéma et ont succombé à leurs démons et en particulier la boisson.
Jeune premier remarqué dans les années 70 aux cotés de Charles Bronson, Burt Reynolds ou James Coburn, Jan-Michael Vincent peine à rencontrer le grand succès en solitaire avant de signer pour Supercopter en 1984.
Malheureusement, ce dernier ne lâchera jamais la bouteille et suite à son renvoi il se retrouvera au générique de films improbables tournés en 5 jours (Etreinte mortelle) ou aux Philippines. Détruit par ses excès, Jan-Michael frôle la mort dans un accident de voiture en 1996 avant d’effectuer un mini comeback dans Buffalo 66 aux cotés de Vincent Gallo dans lequel, la voix détruite par une intubation ratée, il se révèle touchant en propriétaire d’un bowling. A par cette éclaircie Jan-Michael traverse les années 90 sans lire les scénarios qu’on lui offre du moment que cela paie les frais. Il joue tout d’abord dans des thrillers érotiques et l’age et la boisson le rendant moins glamour fini par jouer les baroudeurs pour Menahem Golan même si on sent l’éthylotest prêt à virer au rouge à tout moment (Deadly Heroes). Sa dernière prestation dans un film indépendant intitulé Menace et coproduit par Abel Ferrara en 2002 le confirme : son addiction perdure à tel point qu’il en oublie ses dialogues dans une scène d’anthologie.
David Hasselhoff quant à lui n’a jamais eu l’ombre d’une chance au cinéma alors que K2000 cartonnait. Etrange destin qui le pousse à créer Alerte à Malibu. A défaut de concourir pour l’Oscar, David se rince l’œil et fait péter son compte en banque que comme Jan-Michael il dilapide en boissons et en virées arrosées.
Son mode de vie finie de le couler malgré le succès colossal de la série. David est une star et va jusqu’à pousser la chansonnette près du mur de Berlin affublé d’un superbe blouson clignotant. L’effondrement du mur lui doit d’ailleurs peut être quelque chose. Néanmoins, David Hasselhoff ne revient toujours pas et continue de boire malgré un charisme certain qu’avait laissé entrevoir K2000.
Deux destins identiques pour deux stars déchues. Même si Jan-Michael Vincent eu plus de chances au cinéma sa carrière semble maintenant terminée alors que David Hasselhoff peine à sortir la tête de l’eau.
Réveillez-vous les gars !
Burt