Le film du mec qu’on a retrouvé tout nu quelque part dans la pampa – Partie 1
Si vous pensez que Hollywood donne toujours dans la création pure parce que c’est véritable vivier d’artistes supers inspirés, que leur talent vient du ciel, et non de l’usage parfois peu subtil des outils marketing de la Harvard Business school, eh bien laissez-moi vous briser votre rêve niaiseux. Je crois d’ailleurs bien qu’une des choses qui me fait aimer Hollywood, c’est justement cette décomplexation face à l’exploitation pure et dure d’un sujet maintes fois abordé jusqu’à l’usure dans le simple but d’encaisser du cash. Les producteurs français, sous couvert d’une magnifique mauvaise foi, font encore les vierges effarouchés lorsque l’on aborde le sujet. Pourtant, la présence et le travail graisseux de gros Luc est toujours là pour nous le rappeler (cf sa série d’ étrons productions pour djeunz telle que la série des Taxi-Naceri) .
A la vue de tant de redites, on peut dès lors s’amuser à imaginer ce qui nous attends dans le futur de nos salles obscures et même créer des sous-sous-genres. Pour aujourd’hui, mon exposé portera sur :
Le film de mec qu’on a retrouvé quelque part tout nu dans la pampa
Il se réveille un jour, il est seul, amnésique et tout nu. Il est repêché dans la mer par des pêcheurs islandais/en boule, des feuilles mortes collées aux fesses, au fond d’une profonde forêt hostile/au milieu de la pampa léché par un animal exotique/chatouillé par des aborigènes bien sympathiques quoique qu’un peu stupides/dans une usine désaffecté, à moins que ça ne soit un ancien hôpital, ce qui fait encore plus peur/ recueilli par une jeune femme qui vit sur la plage et qui va au moins lui rappeler l’usage de ses attributs virils.
Suite demain …
Gérard Depardieu la classe ! C’est Fabrice qui va être content
Gégé pisse dans les avions, tant que la soupe est bonne, nous, ça nous va !
Captain America : héro ou zéro
Oui la blague était facile mais à Cinerama nous aimons parfois la facilité. Presque autant que le trash talking, notre deuxième prénom.
L’adaptation du héros patriotique qui arbore fièrement sa bannière étoilée pouvait raisonnablement faire craindre le pire, il semblerait qu’il n’en soit rien et que le film, sans être un chef d’oeuvre, soit tout de même réussi. Joe Johnston n’est peut être pas le réalisateur du siècle, il a tout de même réussi à livrer un film efficace et fidèle au comic book même si un peu de second degré aurait peut être été nécessaire.
Toutefois, réussir le second degré sur un film tel que Captain America était assez casse-gueule, soyons donc reconnaissant au réalisateur de ne pas avoir dénaturé l’oeuvre d’origine et de proposer un film solide et bien torché.
Le risque était que tout cela vire à la glorification de l’Amérique, le fait de recentrer le film sur la seconde guerre mondiale évite heureusement cet écueil.
Bud Spencer, le mythe est toujours vivant
Devenu star grâce aux westerns et aux comédies tournées avec son compère Terence Hill, voici Bud Spencer dans un document récent tourné pour la télévision italienne.
En 2007, à 78ans, Bud Spencer semble en bonne forme et l’on se prend à rêver de le voir retourner un dernier film avec Terence Hill, histoire de mettre un point final à leur saga commune et de ne pas rester sur la déception de Petit Papa Baston.