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Liste des articles dans la catégorie Le film qu’on verra un jour.

Le film du mec qu’on a retrouvé tout nu quelque part dans la pampa – Partie 3

Secondé par une bonne âme (qui peut être une femme, ça sera la caution pour insérer quelques scènes de soutifs USA compliant) qui sort de on ne sait où mais qui l’a tout de suite reconnu mais qui-pour-l’instant-ne-peut-révéler-sa-véritable-identité, il continue sa quête de lui-même entre deux accrochages avec des méchants des services secrets russes/de la mafia (on sait pas laquelle)/de la CIA/d’une société secrète super puissante que même les francs maçons à côté c’est doria l’exploratrice/hommes de main d’un  monsieur très riche et qui vit dans un bureau vitré avec vue sur les grattes ciel. Et accumule de nouveaux indices mystérieux mais pas trop qui lui donnent les clefs de son passé.

Au climax du film, il comprend (et nous avec) qu’en fait, il était du côté des gentils même si pour maintenir ce titre, il a du zigouiller quelques personnes (mais jamais de gentils civils) aussi paradoxal que cela puisse être. Aussi il était du contre-espionnage/des services très spéciaux d’une organisation nationale que même le président sait pas qu’elle existe/journaliste très engagé/militaire haut gradé/au début au service du mec qui vit dans une tour vitré mais ayant découvert l’addiction à la fraise tagada ou aux petits garçons de celui-ci, il devenait gênant/ avait de gros impayés chez Cetelem, ces salauds de banquiers (comme le mec aux vitres).

Il retrouve donc son statut de gentil officiel et comme le film a bien marché, on va faire une suite, parce que même s’il a pété la gueule à pas mal de mecs, il n’a pas encore pu se faire le big boss ou mieux encore, le fils du big boss.

FIN

PS : toute ressemblance avec La mémoire dans la peau, les BD XIII, Mémento, Total Recall, Mémoire effacée, Paycheck, Au revoir à jamais, n’est pas complètement fortuite…


Le film du mec qu’on a retrouvé tout nu quelque part dans la pampa – Partie 2

Seule trace de son passé : un tatouage sur le bras au motif bien ésotérique, un truc qui doit parler de dieu/une puce sous la peau qui contient des données cryptées top secrètes/une puce dans la tête qui lui inhibe sa mémoire (mais ça il le sait pas encore)/une comptine qui tourne en boucle dans sa tête/un bijou que si on l’ouvre en trouvant la bonne combinaison, ya un message codé dedans (ben ouai hein, quitte à mettre des tiroirs)/un hiéroglyphe gravé au fond de sa dent creuse (à moins que ça ne soit une carie).

Au lieu de bouffer peinard des gambas grillées au feu de bois au milieu d’un paysage sublime, la main dans la culotte d’une douce aborigène, il souhaite à tout prix regagner la ville afin de découvrir qui il est (c’est le thème principal du film, on va pas le lâcher comme ça).

Très vite, il s’aperçoit qu’il est au cœur d’une terrible/implacable/haletante machination, car il remarque que des mecs cagoulés le poursuivent à moto/le poursuivent en voiture/le poursuivent en roller/le poursuivent à pieds, et il ne le sais pas pourquoi. Une chose est sur, on cherche à l’éliminer.

Alors là, lui qui n’avait rien demandé, il devient franchement pas content, toujours est-il qu’il a peine remarqué (et nous aussi, tout haleté que nous sommes) que malgré son amnésie il manie très bien les armes à feu/conduit super vite un engin à moteur dans une ville dont il ne connait pas la signalisation/semble avoir fait 10 ans de gymnastique soviétique couplé à une licence supérieure de Krav Maga/sait toujours lire et écrire sans fautes d’orthographe/n’oublie pas de manger ses 5 fruits et légumes quotidiens.

La suite demain…


Le film du mec qu’on a retrouvé tout nu quelque part dans la pampa – Partie 1

Si vous pensez que Hollywood donne toujours dans la création pure parce que c’est véritable vivier d’artistes supers inspirés, que leur talent vient du ciel, et non de l’usage parfois peu subtil des outils marketing de la Harvard Business school, eh bien laissez-moi vous briser votre rêve niaiseux. Je crois d’ailleurs bien  qu’une des choses qui me fait aimer Hollywood, c’est justement cette décomplexation face à l’exploitation pure et dure d’un sujet maintes fois abordé jusqu’à l’usure dans le simple but d’encaisser du cash. Les producteurs français, sous couvert d’une magnifique mauvaise foi, font encore les vierges effarouchés lorsque l’on aborde le sujet. Pourtant, la présence et le travail graisseux de gros Luc est toujours là pour nous le rappeler (cf sa série d’ étrons productions pour djeunz telle que la série des Taxi-Naceri) .

A la vue de tant de redites, on peut dès lors s’amuser à imaginer ce qui nous attends dans le futur de nos salles obscures et même créer des sous-sous-genres. Pour aujourd’hui, mon exposé portera sur :

Le film de mec qu’on a retrouvé quelque part tout nu dans la pampa

Il se réveille un jour, il est seul, amnésique et tout nu. Il est repêché dans la mer par des pêcheurs islandais/en boule, des feuilles mortes collées aux fesses, au fond d’une profonde forêt hostile/au milieu de la pampa léché par un animal exotique/chatouillé par des aborigènes bien sympathiques quoique qu’un peu stupides/dans une usine désaffecté, à moins que ça ne soit un ancien hôpital, ce qui fait encore plus peur/ recueilli par une jeune femme qui vit sur la plage et qui va au moins lui rappeler l’usage de ses attributs virils.

Suite demain …


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