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Liste des articles dans la catégorie Films des annees 70.
Killer Fish : série B kitsch mais jouissive
Bande originale disco kitsch pour une série B culte
Killer Fish fut réalisé en 1978 par l’italien Antonio Margheriti encore une fois camouflé sous le pseudonyme d’Anthony M. Dawson.
Le film devait originellement être tournée en Afrique du Sud mais des problèmes inconnus empéchèrent le projet de se réaliser et Lee Majors (L’homme qui valait 3 millards ou qui tombe à pic) également producteur du film à travers sa société Fawcett-Majors se retouve avec ce projet sur les bras et le compte en banque.
Le film est finalement tourné au Brésil grâce à des partenaires brésiliens et l’on s’oriente vers un pompage de Piranha qui révéla le réalisateur Joe Dante.
Film au casting éblouisant : Lee Majors donc, Margaux Hemingway asez sexy, Marisa Berenson adorée des intellectuels pour sa colaboration avec Kubrick, Karen Black et son strabisme, alors reine de la série B et de l’horreur, mais aussi Anthony Steffen qui fut une icône du western italien et James Franciscus habitué aux séries B.
Un casting 4 étoiles donc qui va se faire boufer par les piranhas entre quelques plans foireux d’explosions et de tempête dessinée à même la pellicule.
Du grand art !
Signalons également la très bonne B.O. disco des frères Maurizio et Guido de Angelis qui, du western à la comédie, touchèrent à tous les genres du bis italien et laissèrent des musiques cultes aisément identifiables pour les fans.
Cosa Nostra
Terence Young, réalisateur des premiers James Bond, met ici en scène Charles Bronson et Lino Ventura dans un film sérieux sur la mafia, loin des fantasmes idéalisés de l’image du gangster propres au septième art.
Réalisateur souvent peu inspiré, Terence Young filme ici efficacement cette plongée au cœur de la mafia vue par le biais de la confession de Joe Valachi joué par Charles Bronson. La mise en scène est soignée, malgré l’apparence de Charles Bronson qui, jouant un personnage dont la vie s’étale sur plus de trente ans, est parfois affublé de perruques plus ou moins crédibles et réussies.
Néanmoins, ce film constitue de la part de Terence Young une très bonne surprise et offre une vision documentée de la mafia italo-américaine avec un très bon Lino Ventura qui, tout comme Bronson, campe très bien son personnage.
Le dvd : L’édition dvd proposée est de grande qualité avec pour une fois de bons bonus. Rien à redire de ce côté là.
Burt
Charles Bronson est : Le flingueur
Charles Bronson : un nom synonyme d’action. Le papy Charly, avant de jouer les justiciers grabataires, certes réjouissants mais peu crédibles, a promené son visage buriné dans quelques très bons films dont ce Flingueur n’est pas le moindre.
Le Flingueur nous raconte l’histoire d’un tueur à gages, un vrai, un pur et dur, tueur méticuleux et efficace. Mais lorsque ce dernier doit liquider un de ses amis, il est forcé de recueillir le fils de ce dernier qui se révèlera être un homme dénué de scrupules et un élève doué.
Charles Bronson et Jan-Michael Vincent, qui n’était pas alors imbibé comme une éponge, incarnent cet étonnant duo. Les deux acteurs offrent un jeu tout en finesse de même que Michael Winner à la réalisation, qui s’en tire avec classe et raffinement. La scène d’ouverture témoigne d’un cinéaste au sommet de son art, la maîtrise technique servant véritablement le récit et la présentation du personnage de Bronson.
Une réussite et un film à redécouvrir même si l’édition dvd bien qu’abordable reste minimaliste.
Burt
Adios Sabata
Western italien tourné en 1971 par Franck Kramer, alias Gianfranco Parolini. Adios Sabata n’a en fait strictement rien à voir avec la série des Sabata hormis son titre !
Yul Brynner, dont c’était la première et dernière incursion dans le western européen, s’en tire bien. La réalisation est assez ample même si Parolini fut au final un artisan discret et assez moyen. Le budget était conséquent et cela se sent.
On est en 1971 dans une certaine démesure propre au western européen avec fusil à porte cigare, chaussures lançant des boules de métal et maquette de bateau mortelle ! Yul Brynner est un cowboy à la tenue légèrement disco du plus bel effet. Dommage toutefois que les personnages ne soient guère développés.
L’ensemble est plaisant, certes pas inoubliable, mais distrayant et c’est bien là l’essentiel.
Burt