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Liste des articles dans la catégorie Films des annees 2000.
Panic Room : panique à bord le scénario se barre !
TF1 a diffusé Panic Room et Burt en est resté la bave aux lèvres. De bons acteurs : Jodie Foster, Forest Withaker et Jared Leto s’engluent de leur plein gré dans un thriller rocambolesque filmé par un David Fincher se foutant éperdument de son scénar.
Le scénario est justement absent et hormis un point de départ très sympa, une mère et sa fille enfermées dans une pièce de survie avec le magot que veulent des cambrioleurs, rien ne tourne comme on l’espérait. Flairant le naufrage, Jared Leto, qui jouait comme une planche à pain, décide d’ailleurs de mourir afin de ne pas se fatiguer inutilement.
Jodie Foster et Forest Whitaker se débattent donc seul pendant que Fincher fait mumuse avec sa caméra ! Usant et abusant de plans esthétique mais à l’intérêt discutable quand il n’utilise pas des effets spéciaux dont ce type de film n’a justement pas besoin.
Ce qui était une assez bonne idée tourne donc au fiasco malgré deux, trois bons moments. Le Burt qui s’attendait à un bon thriller en est encore tout ébouriffé.
Burt
Irma la daube
Régulièrement, les Inconnus évoquent un éventuel retour sur scène. Plutôt que de continuer à faire du mal au cinema, ils devraient se décider à passer à l’acte. Seraient-ils plus inspirés?
La chaîne du foot et du porno diffuse actuellement la dernière création du duo Bourdon-Légitimus, reliquat de ce qui fut à une époque un trio génial devenu célèbre sous le sobriquet d’Inconnus. Bernard Campan apparement, le plus inspiré des trois sur ce coup là, ne pouvait pas tourner dans Madame Irma. Ne pouvait-il pas ou ne voulait-il pas?
Un scénario d’une rare indigence, une réalisation des plus plates pour une énième resucée dégueulasse de leur habituelle comédie sociétale, signée Didier Bourdon. Après la réussite des Trois frères, le pari assez réussi du pari, la sortie sans commentaire des Rois mages, passé légitimement inaperçu, on en avait assez bouffé et surtout on se croyait à l’abri d’une nouvelle attaque terroriste sur le rire tricolore. Et voilà qu’en panne totale de créativité, ils nous reservent leur soupe, qui se révèle cette fois carrément imbuvable.
Le telephone sonne toujours deux fois
Des gags sans envergure, des acteurs peu concernés (avec la résurrection palpitante de Johanna de Premiers Baisers), et surtout une trame de fond (si on ose dire) vue et revue. Un père de famille au chômage qui se travestit en voyante pour sauver la face et sa vie familiale. Cela ne vous rappelle rien ? Cerise sur le gateau, le titre, qui fait office de record du monde du cliché. Sans doute un argument commercial, mais ça reste léger quand on se veut auteur original.
Au final, c’est certes toujours mieux que du Eric et Ramzy, mais c’est pas une raison pour continuer de sévir. S’ils osent réecrire un film, dans les prochaines années, ils pourraient bien se retrouver avec une plainte au cul pour crime contre l’industrie du cinema.
PS : Didier Bourdon semble très essouflé. Tout le monde l’a oublié, mais notre inconnu a quand même sorti, en dehors de l’Extraterrestre, une chanson il y a quelques temps sur les interdits : « On peut plus rien dire ». Le génie du trio, ça devait visiblement pas être lui. Régalez-vous :
http://www.dailymotion.com/video/xg62k
Stavros
Un film sans vices
Miami vice n’a rien à voir avec la série éponyme. C’est juste un des plus grands films policiers de tous les temps.
La diffusion sur Canal + de l’adaptation cinématographique de Deux flics à Miami nous rappelle à quel point ce film est en tous points réussis. De mémoire, c’est du jamais vu.
Avec un scénario, en béton armé cher aux américains, Michael Mann parvient à toucher au sublime. Deux flics un peu superhéros traquent un baron de la drogue: classique.
Il fallait donc un casting à la hauteur; un pari risqué mais relevé: Colin Farell et Jamie Foxx, sont parfaits. Comme d’habitude. Gong Li fait un retour fraquassant tout en nuance.
Il fallait un thème de feu, s’unissant à la tension omniprésente : Jay Z-Linkin Park s’en sont chargés complétant une bande originale alliant chic et choc.
Ajoutez à cela du bling bling, de l’amour, un drame et un adversaire intouchable: tous les ingrédients seront réunis pour faire un blockbuster certes, mais peut-être une daube aussi. Et pourtant. Ne cherchez pas des références, l’oeuvre est unique. Ce qui le différencie de tout autre, c’est, comme souvent, la fin. Un mélange de happy end, de tragédie et de fatalité. Une histoire d’amour impossible, une histoire d’amour sauvegardée et un méchant envolé. Qu’aurait fait Joel Schumacher avec de tels clichés? Heureusement, on ne le saura jamais.
Stavros
Astérix aux Jeux Olympiques : naufrage en vue ?
Avec une pléiade de stars et 78M d’euros de budget, Astérix III sera t’il le plantage de l’année voire du siècle pour le cinéma français ?
Une équipe gagnante ?
Le casting est très riche, trop riche dirait un diététicien. Un peu lourd comme un cassoulet. Poelvoorde, Depardieu, Clovis Cornillac, Alain Delon, Franck Dubosc, Stéphane Rousseau, Elie Semoun, Jérome Le Banner et les inévitables guest-stars : Astier, Schumacher, Zidane, Beckham, Jean Todt, Francis Lalanne.
Le casting est varié et il y en a pour tous les goûts. Néanmoins, le budget a probablement souffert de cette pléiade de stars.
Deuxième problème ensuite, satisfaire l’ego de tout le monde et avec Poelvoorde, Depardieu, Cornillac et Delon on souhaite bon courage à l’équipe du film. Depardieu déjà sous l’étouffoir dans le deuxième volet de la saga acceptera t’il de laisser la place à d’autres ? Possible néanmoins, tant Depardieu semble maintenant au dessus de ça.
Plus lucide que certains veulent bien le croire, Jean-Claude Van Damme, ayant flairé les difficultés à venir, a abandonné le projet laissant sa place à Jérome Le Banner.
Un budget qu’il est gros
Le budget de 78 M d’euros fait de cet Astérix le film européen le plus cher jamais produit. Après un premier épisode franchement catastrophique et un second réalisé par Chabat qui était réussi mais parfois un peu éloigné de l’esprit de la bd qu’elle sera la teneur de celui-ci ?
Pour rentabiliser le film, ce dernier va devoir cartonner comme jamais. Attendez-vous donc à voir Astérix sur les abris-bus, paquets de céréales et dans les magazines. Néanmoins, il faudra surement compter sur la distribution à l’étranger et même si Astérix est largement traduit dans le monde pas sûr que cela soit suffisant pour rentabiliser le bébé.
Un résultat énigmatique
La bande-annonce, dévoilée il y a peu de temps, montre un film à priori assez bien maitrisé même si les effets spéciaux semblent un peu grossiers. Reste à voir comment le film se comportera sur la longueur et comment les acteurs seront gérés.
Après le Jamel-show du deuxième volet, Poelvoorde semble très mis en avant dans la bande-annonce ce qui peut faire craindre le pire. Cornillac, qui remplace Clavier dans le rôle d’Astérix ce qui n’est pas un mal, semble quant à lui plus en retrait même si les quelques répliques qu’il balance tombent à côté et si ce dernier est toujours aussi énervant avec un phrasé qui ne va décidément pas au héros gaulois. Le duo avec Depardieu pourrait également sombrer dans le comique involontaire.
Pour vous faire une idée, voici la bande-annonce par Toutatis :
http://www.dailymotion.com/video/x3rb7q
Comme vous le voyez, la prudence reste de mise. N’oubliez pas le sondage Astérix aux Jeux Olympiques :
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Burt