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Liste des articles dans la catégorie Films des annees 2000.
George A. Romero : Le retour du saigneur
George A. Romero est depuis de très nombreuses années le spécialiste d’un sous-genre du film d’horreur, j’ai nommé le film de zombis. Depuis La nuit des morts vivants en 1968, Romero a souvent mis sa caméra au service des morts putréfiés et combatifs qui ont fait sa légende, signant là ses meilleurs films et les meilleurs films du genre avec par exemple Zombi ou Land of the dead.
Après plusieurs films mineurs durant les années 80 et 90, voici donc le saigneur de retour avec cet efficace Diary of the dead qui sort ces jours-ci. Après avoir violemment critiqué la société de consommation dans ses précédents films de zombis, George A. Romero s’en prend cette fois-ci aux médias.
http://www.dailymotion.com/video/x54rr4
Burt
Elysian Fields (2002) : casting de rêve pour un film à découvrir
5 as pour un film
Le casting d’Elysian Fields a tout pour plaire : Andy Garcia que l’on ne présente plus, Mick Jagger, Olivia Williams, Julianna Margulies et James Coburn dans un de ses derniers rôles.
Un casting au petits oignons, tout le monde jouant juste sans trop en faire. Mention spéciale à Mick Jagger qui incarne bien un vieux dandy, escort boy quelque peu pathétique ayant raté une partie de sa vie. Un film qui sonne juste grâce à ses acteurs.
Tout est dans le scénario … et son traitement
Le film raconte le destin de Byron Tiler (Andy Garcia), romancier dont la carrière peine à décoller, et sa reconversion en escort-boy. Son nouveau métier mettra à mal son mariage mais lui permet de rencontrer Tobias Alcott (James Coburn), romancier mondialement célèbre.
Un scénario original, bien construit et bien traité par George Hickenlooper, le réalisateur. Celui-ci filme avec élégance en recourant à un éclairage travaillé.
Inédit chez nous, Elysian Fields est une très bonne surprise même si le film faiblit un peu sur la fin.
A voir également pour James Coburn, toujours impérial dans un de ses derniers rôles.
Burt
Shall we dance … or sleep ???
Le film de danse est un art difficile. Ou comment raconter une histoire et faire danser ses acteurs sans sombrer dans la guimauve ? Ici tout est raté avec une belle constance.
Dance Machine
La dance machine, c’est Jennifer Lopez. Celle-ci s’imagine être une danseuse et on veut nous faire croire qu’elle peut enchainer trois tours. Or il n’en est rien. Soit la miss est filmée en gros plan de très près et donc sans ses charmants petits pieds, soit elle tourne deux fois sur elle-même, soit elle danse oui, mais aussi vite qu’un gastéropode rumatisant !
Niveau jeu, elle conservera tout le long un air constipé du plus bel effet avec une belle régularité ; l’Oscar était loin, le Razzie si près.
Richard Gere en danseur mondain : l’erreur de casting du siècle ?
Disons le tout net, le gominé Richard est ici aussi crédible en danseur que Noel Mamère ou Scwarzy en hommes politiques ! Patrick Swayze aurait été largement plus crédible mais jouer face à Jennifer Lopez et faire semblant de trouver qu’elle assure réclamait le plus grand sérieux.
Gere semble d’ailleurs à plusieurs reprises se demander ce qu’il fait là.
Rien ne nous sera épargné
Réalisation molle, interprétation approximative, numéros de dance affligeant, Jennifer Lopez, rien ne nous sera ici épargné et le ratage est au final total.
Seuls quelques seconds rôles tirent leur épingle du jeu même si leurs personnages sont de véritables stéréotypes à pattes ! Susan Sarandon elle aussi se demande bien pourquoi elle a signé pour ce film et nous pourquoi on l’a regardé.
Burt
Je préfère qu’on reste amis … devant un bon film !
Tourné en 2004 par deux coréalisateurs, voici un film sans prétentions mais diablement efficace.
Eric Toledano et Olivier Nakache livrent un film sans prétention, bien écrit, bien construit et filmé sans emphase. Un projet qui fait mouche sans en rajouter.
Rouve : le Robin avec une chaussure noire
Stavros vous a dit tout le bien qu’il pense de l’évolution de Jean-Paul Rouve, et malgré cet arrière plan Robin des Bois, plus navrant pour moi que Julie Lescaut (si c’était possible !), je partage l’avis de mon confrère.
Jean-Paul Rouve vieilli bien. Il habite son personnage et l’on se rend compte qu’il y a du Pierre Richard en lui. Le Richard de la grande époque, le personnage pathétique et comique du Grand Blond.
Ou comment Gérard Depardieu surprend encore
Quant à Gérard Depardieu, si l’on pouvait craindre le pire, il n’en est rien. Depardieu a rarement été aussi bien ces dernières années. Dans son rôle, sans virer dans le grotesque ou la caricature, le Gégé prouve qu’il reste un monstre sacré pourvu que l’on sache le gérer et qu’il ne phagocyte pas le film.
Depardieu est grand dans ce rôle pathétique, sans surjouer, il parvient à rendre crédible son personnage et la complexité de ce dernier. Oui, Depardieu est vraiment bon et beau. Il joue un séducteur et l’on y croit.
Une petite réussite, un petit film certes, mais une réussite quand même !
Burt