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Invictus: La victoire de Mandela, la défaite d’Eastwood

Morgan Freeman et Clint Eastwood à nouveau réunis, on pouvait s’attendre au pire. Heureusement le sujet était un peu plus sérieux que l’agonie d’une boxeuse. Et pourtant.

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Faut-il y aller, faut-il ne pas y aller ? A peine la sortie du dernier opus Clintien annoncée, le débat faisait rage au sein de la rédaction de Cinérama. Echaudée par Créances de sang, trahie par Million Dollar Baby pouvions-nous encore faire confiance au génie de Mystic River, créateur de Gran Torino ? La réponse est non, elle pourrait être définitive. Pour mémoire, Invictus raconte le destin de l’Afrique du sud et de Nelson Mandela à sa sortie de prison. C’est la fin de l’Apartheid, le temps de la réconciliation est venu. Le président va pardonner aux blancs, afin que les blancs trouvent les noirs plutot cools et et réciproquement. Et tout ça grâce au rugby. L’histoire est belle, trop peut-être, suffisamment en tout cas pour qu’Eastwood oublie qu’il tourne un film même si on n’oublie jamais que l’on est au cinema. Des séquences trop courtes et souvent énigmatiques, des second-rôles inexistants et une romance de bons sentiments à chaque instant. Et un realisateur qui ne choisit jamais entre le documentaire et la fiction.

Pienaar en bouteille

Il ne reste qu’un message, diffusé au goutte à goutte sur chaque plan:  Nelson Mandela est un homme fort et courageux. La victoire fait plaisir à tout le monde.
 C’est tout. Au final, le rugby n’aura apporté qu’une parenthèse enchantée, très enchantée pour Eastwood. Trop enchantée. Mais ça n’est même pas dans le film, puisque c’est la réalité.
Les uns tolèrent peut-être un peu plus les autres mais ne fallait-il pas mieux assumer un biopic sur Mandela quitte à se passer de Matt Damon qui ressemble autant au capitaine sud-africain Pienaar que Leonardo di Caprio à Laurent Fignon. Quitte à parler rugby un mot sur l’arbitrage litigieux de la demi-finale et un autre sur les problèmes gastriques des All-Blacks avant la finale n’aurait pas été de trop. Mais ça aurait gâché la fête, la fête du Cinéma. 


  1. real madrid écrit:

    il est dans le style de tout ce que fait clint eastwood

    Citer | Posté 29 novembre, 2010, 20:40

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