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Fatalement mauvais

Les critiques étaient pour une fois partagées. Michaël Youn créateur du réveil le plus divertissante de l’histoire de la télé avait-il enfin réussi quelque chose de bon au cinéma ?

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Vous connaissez déjà la réponse puisque vous avez commencé par le titre, mais il y a des nuances. Si par un imprévu quelconque nous avions été obligés de sortir de la salle au bout d’une demi-heure, le chef d’oeuvre n’était pas loin. Dans son genre, bien-sûr. Un comédie réglée au millimètre, des gags aussi réussis que les répliques, des personnages soignés jusqu’aux seconds rôles, la patte américaine est passée par là. Une image léchée, des clips rodés, de la musique sur-mesure et un scenario qui se tient. Que reprocher à l’inventeur du Morning live sinon d’avoir reussi à reproduire sur grand écran son génie loufoque, entrevu sur le petit, accomodé à son sens aigu de la satire. Bref tout fonctionne, on sourit suffisamment, on rigole même parfois. Agréable.

Fatal au bazooka
 
L’entrée en matière est réussie, Fatal est au sommet mais a un sérieux concurrent. C’est écrit dans le synopsis, il doit chuter. Mais le héros entraîne alors le film avec lui. Un pétage de plomb irréel et peu crédible, une ruine trop subite, une descente aux enfers caricaturale. Et la caricature devient soudainement insupportable, Youn en fait des caisses, les autres personnages disparaissent et le plat n’est plus digeste. Le retour aux sources de Fatal en Savoie est une catastrophe, tout est lourd, déjà vu ou trop simpliste. Malgré de bonnes trouvailles quand même, le personnage principal tourne en rond, nous aussi. La morale finale aurait pu emporter la décision, mais le ressort comique que nous ne dévoilerons pas ici, finit d’achever un canevas pourtant acceptable. C’est la Beuze 2, il y avait pourtant écrit Fatal sur le ticket.  


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