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The Wrestler : Le retour de Mickey Rourke
Mickey triomphe à la Mostra de Venise
Lors de cette dernière Mostra, Mickey Rourke et son nouveau film, The Wrestler, ont été la véritable attraction.
Injustement oublié du palmarès, Mickey Rourke a créé l’évènement et sa performance a été saluée de façon unanime par des journalistes qui ont déjà oublié sa prestation dans Sin City puisqu’on lit, comme en 2005, que Rourke n’a plus rien tourné depuis 1991. Étonnant pour celui qui fut justement dans les années 90 un boulimique de la pellicule, enchainant les B et Z avec une facilité qui force l’admiration (la mienne en tous cas).
C’est oublier également ses performances remarquables dans certains seconds rôles chez de grands réalisateurs (L’idéaliste de Coppola, Animal Factory, Buffalo 66 chez Gallo, Double Team chez Tsui Hark, The Pledge de Sean Penn, …). Depuis 1991 et son implosion en vol, Rourke s’est racheté même s’il n’en a pas pour autant fini avec les excès.
Le catcheur sur le ring et dans la vie
Rourke est un catcheur, un boxeur, un acteur bagarreur. Capable de quitter le tournage d’une série Z parce que le réalisateur refuse la présence de son chihuahua lors d’une fusillade (véridique), capable de cracher ouvertement sur ses producteurs, son réalisateur ou un partenaire, capable également de se couper le petit doigt par amour ou de congeler son perroquet après sa mort.
Le rôle de ce Wrestler, ce catcheur has-been, qui vivote de façon crasseuse, c’est sa vie. Son passé de boxeur qui enchaina les combats entre 1991 et 1994 jusqu’à finir avec une trogne cabossée et à figurer dans des combats plus ou moins truqués au Japon.
Avec ce film de Darren Aronofsky, Mickey Rourke revient et il ne triche pas.
En exclusivité, une des premières photos du film :
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Bonjour, en ayant vu la BA sur Internet (plusieurs fois), je pense que je vais y aller car j’ai fait partie des fan de Mickey dans les années 80, je n’ai pas manqué un de ses films: l’année du dragon, barfly, l’irlandais, angel heart, 9 semaines et demie, etc. C’était un phénomène (même éphémère) Rourke. Je suis contente qu’il revienne. Bonne après-midi.
Ca fait plaisir de le revoir, meme si apres toutes ces annees il a l’air bien abime.