- Accueil
- > Films des annees 2000
- > Les infiltrés: à voir sous infiltration
Les infiltrés: à voir sous infiltration
Oscar du meilleur film 2007, oscar du meilleur réalisateur, Les Infiltrés est probablement un grand film. Probablement.
Pour se faire un avis sur le dernier film de Scorsese, il faut au moins le voir 2 fois, si ce n’est davantage. Je l’ai donc visionné une première fois quelques semaines après sa sortie, début 2007. Durant près de 2h30, le bluff l’a emporté. Souffle coupé, réalisation de choc, acteurs remarquables. On entre dans l’histoire, difficile d’en sortir. C’est ce qu’on appelle un film efficace, la patte Scorsesienne en plus. Tout allait bien jusqu’à la chute de l’intrigue. Je n’ai pas vu l’original asiatique dont est inspiré cet opus, peut-être une telle fin était-elle inévitable. Violence, cervelle écrasée, meurtres en cascade: soyez pas surpris, ça crève sévère. Le problème c’est que les scènes finales s’enchaînent sans qu’on en saisisse vraiment le sens. En guise d’épilogue, on nous sert un retour à la moral toujours aussi biscornu. Le générique nous indique alors qu’il faut quitter la salle. Quelques jours après à peine, je découvrais Truands et l’honneur de Scorsese était sauf.
Une adaptation à la truelle
Fevrier 2008, nouveau visionnage sur Canal+ cette fois. Le film est décidément très bon, mais toujours très compliqué. Pas forcemment en apparence, la trame est on ne peut plus simple, mais surtout dans la vie des personnages, c’est-à-dire au niveau de ce que l’on appelle les intrigues de second plans qui rendent un film plus passionnant qu’un autre. Le passé des uns et des autres entre en ligne de compte, mais on ne voit pas exactement comment. Sautent également aux yeux, les imperfections du scénario, au niveau de l’évolution des héros. Plus ou moins doués selon les scènes, leur amateurisme est parfois troublant. Cette fois, les scènes finales sont moins choquantes et collent mieux au contexte. Par contre, au générique on veut toujours savoir. Pourquoi ? Pourquoi? Pourquoi? Si le scénario a été bien travaillé pour une adaptation psychologique irlando-américaine qui tient ses promesses, la part laissée à la compréhension du spectateur est encore beaucoup trop vaste.
P.S. : Un mot sur la bande originale : somptueuse.
Laisser un commentaire
Vous devez être connecté pour rédiger un commentaire.