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Un film sans vices
Miami vice n’a rien à voir avec la série éponyme. C’est juste un des plus grands films policiers de tous les temps.
La diffusion sur Canal + de l’adaptation cinématographique de Deux flics à Miami nous rappelle à quel point ce film est en tous points réussis. De mémoire, c’est du jamais vu.
Avec un scénario, en béton armé cher aux américains, Michael Mann parvient à toucher au sublime. Deux flics un peu superhéros traquent un baron de la drogue: classique.
Il fallait donc un casting à la hauteur; un pari risqué mais relevé: Colin Farell et Jamie Foxx, sont parfaits. Comme d’habitude. Gong Li fait un retour fraquassant tout en nuance.
Il fallait un thème de feu, s’unissant à la tension omniprésente : Jay Z-Linkin Park s’en sont chargés complétant une bande originale alliant chic et choc.
Ajoutez à cela du bling bling, de l’amour, un drame et un adversaire intouchable: tous les ingrédients seront réunis pour faire un blockbuster certes, mais peut-être une daube aussi. Et pourtant. Ne cherchez pas des références, l’oeuvre est unique. Ce qui le différencie de tout autre, c’est, comme souvent, la fin. Un mélange de happy end, de tragédie et de fatalité. Une histoire d’amour impossible, une histoire d’amour sauvegardée et un méchant envolé. Qu’aurait fait Joel Schumacher avec de tels clichés? Heureusement, on ne le saura jamais.
Stavros
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« tous les ingrédients seront réunis pour faire un blockbuster certes, mais peut-être une daube aussi »
Ah ben justement pour moi c’est une sacrée daube : peu d’histoire, et très prévisible de surcroît, une réalisation hideuse, une fin débile et expédiée par dessus la jambe…
Cher Boris Dlaw,
A la reception de votre commentaire, l’équipe de cinerama s’est demandée pourquoi Joël Schumacher se fendait d’un pseudonyme pour nous répondre.
A-t-il honte de Batman Forever à point là ?
Ne soyons pas de mauvaise foi, succéder à Tim Burton avec une telle merde, ça peut, en effet, filer des complexes.
Mais, après, une petite enquête rondement menée grâce à partir de vos arguments implacables, nous sommes parvenus à vous démasquer. Vous êtes Roberto Rodriguez. En effet, qui d’autre pourrait se plaindre que le méchant ne se fasse pas déssouder à la fin d’une centaine de balles issues d’un pistolet mitrailleur habilement tracté par un de nos deux superflics bourrins, avant que son compère aille se marier avec l’ex assistante du méchant désormais décédé.
D’ailleurs, il n’y a que toi pour tenter de dresser une critique basée sur aucun élément concret du film en question. La prochaine fois, surtout n’hésite pas à apporter du fond à tes jugements et à écrire correctement. Mais tu es à moitié pardonné, on voit bien que le français n’est pas ta langue maternelle.
Sacré Roberto, vilain desperado !
Ainsi Robert Rodriguez est un accroc de Cinerama ! Voilà encore un scoop bien dégagé autour des oreilles par l’ami Stavros.
En attendant au pays des adaptations, Miami Vice fait mieux que remplir son contrat. Il enterre la série d’origine et s’impose comme un excellent film. Esthétique léchée, musique et réalisation soignées, le film de Mann est une bombe comme l’a si bien dit Stavros qui se rapproche à chaque article de la maestria d’un Henri Chapier ! Chapeau !
Burt
ce film est à chier farrell ne fait pas un bon crockett , et ce n ‘est pas fidéle à la serie , et pourtant j ‘ aime michael mann.
Voilà un avis tranché mais surtout un peu court !
Le film est justement très fidèle à la série, il en respecte l’esprit, l’esthétique, le glamour et l’action en les transposant 20 ans après. Rappelons juste que Michael Mann fut le créateur de la série, nul n’était donc plus indiqué que lui afin d’en réaliser son adaptation.
Ainsi Colin Farell ne serait pas bon en Crocket ? C’est exact, il est colossal.
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