Le relooking de Cinérama
Après quelques mois d’hibernation, Cinérama va renaître de ses cendres grâce à l’arrivée d’un nouveau membre rédacteur qui a choisi de consacrer ses quelques économies à la restructuration du meilleur site de cinéma. Dans quelques jours il vous présentera sa nouvelle ligne éditoriale et le top 5 de ces films préférés. Attention, ça sent le Kurosawa !
Les films qu’on n’ira pas voir – Après meuh
Demain mercredi, c’est le jour des sorties ciné ! Rien de bien folichon pour cette semaine, si ce n’est le « Comme des frères » qui ne nous donnera pas envie de nous rouler par terre, avec ce petit gros nommé François-Xavier Demaison dont le talent reste encore à confirmer. Mais on ne se fait tout de même pas trop de mouron pour lui, d’ici quelques années il retournera probablement user de ses talents de conseiller fiscal auprès de Gad Elmaleh ou Dany Boon qui sont bien à plaindre comme chacun le sait.
Je reviens donc sur un film sorti la semaine dernière et que j’ai bien fait de ne pas aller voir puisqu’il ne semble pas avoir explosé le box-office, j’ai nommé « Après Mai » de Olivier Assayas :
Je ne suis pas allée le voir parce que :
_ Lola Creton (Crétine?) est une véritable imposture ! J’aimerai bien savoir de quel piston elle peut bien jouir pour pouvoir passer la barrière des castings, en tout cas ça n’est pas son charisme d’huître et sa tête qui semble toujours figée à faire la même gueule (la faute à un courant d’air?) qui lui donnent des rôles au ciné, son seul talent c’est d’accepter de tourner toutes les scènes sans soutien-gorge. Je devais vraiment me détester le jour où je me suis infligée le visionnage « D’un amour de jeunesse » qui est à lui seul un foutu test de résistance mentale.
_ A voir la tronche de l’acteur principal, je me dis que son plat préféré doit être la choucroute, et j’ai du mal avec les nourritures trop lourdes comme avec les acteurs insignifiants
_ Réfléchissez bien au film réalisé par Olivier Assayas que vous préférez…..Vous cherchez encore? C’est normal
_D’ailleurs, si Maggie Cheung s’est barrée, ça ne doit pas être pour rien
_ça sent très fort, façon diarrhée de lendemain de cuite, le film qui a l’ambition de faire aussi bien que Jean Eustache avec « la maman et la putain » et qui finira à la décharge de l’oubli aux côtés des « amants réguliers » (Philippe Garrel) et autres « the dreamers »(Bernardo Bertolucci)
Je vous laisse donc le soin d’aller le voir à ma place et de ne pas m’en dire des nouvelles.
PS : Après une recherche de 38 sec sur Google, j’ai une piste concernant le mystère Lola Créton, puisque la nouvelle femme de Assayas se nomme Mia la khagneuse Hansen-Love, qui n’est autre que la réalisatrice de… « Un amour de jeunesse » !
Les films qu’on n’ira pas voir – Le Capital selon Karl Elmaleh
Demain mercredi jour des sorties ! Pour vous éviter la peine de prendre le froid, à perdre un temps devant un film naze, au lieu de lire des BD au chaud dans votre lit, je vous conseille un film à ne PAS aller voir.
Cette semaine : je nomme Le capital de Costa -Gavras parce que :
_ Avoir choisi Gad Elmaleh dans le premier rôle d’un film sensé dénoncer le monde de l’argent, des parvenus et des salauds-de-trader-qui-nous-ont-coulé-le-pays, est purement et simplement du foutage de gueule. Je ne vois pas en quoi un héritier de riche famille marocaine peut être convaincant dans ce film qui se veut engagé. Elmaleh dénonciateur du grand capital dans un rôle de petit parvenu, on aura vraiment tout vu. A quand Paris Hilton dans le rôle de la prochaine « pauvresse paumée vivant dans une caravane à Maubeuge » des frères Dardenne ?
_ Je sens que ce film va encore accumuler les poncifs et farcir la tête de ses naïfs spectateurs de tas de bêtises du style ; dans la banque, ya que des traders qui passent leur temps à sniffer de la coke sur les jarrets d’une call-girl, dans des tours en verre, aux frais de pauvres petits travailleurs exploités qui gagnent péniblement leur SMIC à la sueur de leur front et qui ne peuvent pas payer la chimio de leur enfant malade. Et n’expliquer en rien le rôle des banques dans l’économie mondiale d’un point de vue macro-économique.
_ Costa-Gavras est un nom qui sonne trop grec pour faire un film noté AAA.
_ A la vue de la bande-annonce, le film contient trop de répliques profondes telles que « et les gens que tu licencies, que fais-tu de leur vie ? », « nous allons continuer à prendre aux pauvres pour donner aux riches mouhahahah! » pour que mon cerveau supporte un tel choc.
_ On n’a toujours pas été voir « un plan parfait » avec Dany Boon, autre grand dénonciateur de ces connards de facteurs, qui foutent rien, passent leur temps à boire et à faire du char à voile au lieu de livrer le courrier des gentils contribuables.
Je vous laisse donc le soin d’aller le voir à ma place et de ne pas m’en dire des nouvelles.